Imprimer


L e CERIST a abrité  un atelier sur les modalités de mise en œuvre d’un point d’échange Internet. Organisé par le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC), en collaboration avec la commission de l’Union africaine (UA) et l’association Internet society, cet atelier rentre dans le cadre du projet de la commission de l’UA sur le système d’échange Internet africain (Axis) qui vise à garder le trafic de l’Internet africain au sein même du continent et à contribuer au renforcement des capacités des pays africains, en vue de faciliter l’établissement de points d’échange Internet locaux et nationaux. Le but de cet évènement est de sensibiliser sur l’intérêt et les avantages de l’établissement d’un point d’échange Internet sur l’écosystème local et régional de l’Internet. L’autre objectif est de permettre aux participants de prendre connaissance des meilleures pratiques utilisées dans le monde pour l’établissement et la gestion d’un point d’échange Internet. La création de centres d’échanges Internet entre les différents fournisseurs d’accès régionaux et locaux permettra d’améliorer la qualité et le débit des connexions, a indiqué, le Pr. Nadjib Badache, directeur du CERIST, lors de cet atelier. L’avantage de ces points d’échange se situe également sur le plan économique et seront plus rentables pour les fournisseurs d’accès et les utilisateurs. Pr.Badache a fait savoir que le cheminement des informations Internet lors du passage par ces points d’échanges seront plus courts et moins coûteux, relevant que ces informations ne passeront plus par les liaisons internationales mais par les liaisons régionales et locales. Le représentant du Ministère de la Poste et des Technologie de l’Information et de la Communication (MPTIC), M. M’hamed Dabouz, a expliqué que ces centres d’échange seront implantés à Alger, Oran et Constantine. Selon M. Dabouz, un plan national de haut et très haut débit a été mis en place par le MPTIC à travers l’usage de la fibre optique et permettra d’avoir une vitesse de connexion dépassant les 2 mega-bit par seconde, pour chaque utilisateur.